It was a journey :
Il s’agit d’un set ambient trancey expérimental, une rencontre croisée entre Solar Fields et ATOI, venant en contre-point
du mix "Ephata", en
écho à l'expérience initiale "deep inside vibration", le mixe tenant lieu ici de voyage vers sa propre
vérité.
Le set s’entame dans un climat secret et précieux (Nea, telestrion), suspendu à ce puissant sentiment tout à la fois étrange et merveilleux, l’escient. Ce pouvoir d’agissement propre à la nature humaine, ouvert sur l’avenir, prend densité d’expression (Echoing spectrum). L’homme est un
être de désir qui n’en finit pas de désirer toujours plus, jusque dans une fascinante hystérie (Dionysus), faisant de lui un chercheur
d’absolu (floating channels). Mais se faisant, le besoin de se projeter est à la fois grandeur et inconfort de l’être, car l’exaltation onirique s’accompagne d’un autre sentiment,
le souci, mélange d’espoir et de crainte, l’homme faisant sa ’self transforming experience’, celle de sa finitude. Il doit donc passer par
une certaine mort (exorcism, inherit velocity), se défaire de ses illusions (zero rotation). Alors de cet être inachevé (daath) devenant acteur de sa vie, jaillira le dynamisme du progrès
de son existence (olympiads of thelema, zone 12). Mais plus encore, dans l’accueil du don transcendant (the
invocation), il participe pleinement à l’acte créateur (breathing the neutron empire).
L’apparence est l’expression incertaine et confuse de l’inspiration de l’être,
balbutiement des vérités qu’elle recèle.
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Chronique :
Sauver les apparences !
Prolongement :
- Solaris, Steven
Soderbergh, 2003
- Matrix Relaoded, Andy et Larry Wachowski, 2003
- concert-live de Massive Attack, Lyon, 2003 - Pâques
en Galilée ou la rencontre du Christ pascal, Eloi Leclerc, 2003 - Essai sur l'âme
contemporaine et le conformisme naturel de nos sociétés, P. Bollon, 2002
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