It was a journey :
Ce set space ambient fait écho à "Apparence" suivant cet esprit sourd et énigmatique. Mais il en revient au
plus loin aux rêves aquatiques et profonds de "méditation", "introspection" et "deep inside
vibration".
"Big blue overture", revenir au centre de toute chose, cet intérieur suprême à partir duquel tout semble surgir "on the moon", notre passé le plus lointain aux grandes figures féeriques
"Graces of the cranes" & "power of the bear", notre enfance dans ce qu'elle a de plus secrète, immensément seule et pourtant entourée d'une densité infinie de vie "Connecting Heaven
and Earth", aux imaginaires étranges, sombres et fascinants, "hypernicus", aux préciosités légères et intenses, "watergames", aux sensations enfouies "sunrise at aguas blancas" dont il
faut s'accommoder "to love is to laugh". Enfance fragile et douce "moving snakes". En redécouvrir au creux de la nuit la plus silencieuse la profondeur dont elle émerge "strange
feelings", pour se déployer dans une résonance tremblante et infinie "castle in the blue sky". L'inconscient s'évapore dans la pénombre de nos pensées, dans l'obscurité, l'inaccessible
"oceans of mine phase 3". indicible gestation "ambeyond".
Tout n'est que porter à terme, puis mettre au monde. Rainer Maria Rilke
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CHRONIQUE :
- Nécessité de
descendre aux profondeurs de la vie
- Généalogie de la création de ce mix (Ch1, P2 - Ch1, P4 )
Prolongement :
- Xavier Thévenot, Avance en eau profonde !, 1997
- Jean Monbourquette, Apprivoiser son ombre, 2003
- Michel Maffesoli, la part du diable, précis de subversion postmoderne, 2004
- Luc Besson, le grand bleu, 1988
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